Voyons ce que nous réserve la lettre « C » :
Courage :
Il en faudra !
Si nous voulons bien réaliser notre métier, il faudra souvent remettre l'ouvrage sur le métier.
Celles et ceux qui pensent faire ce job pour les vacances se trompent entièrement !
Aux heures prestées devant les élèves - où nous devons maintenir un certain niveau de vigilance sous peine de le payer cash par la réaction de certains d’entre eux -, il faudra cumuler de longues heures de préparations : ces moments où nous nous informons, où nous faisons tourner une leçon dans notre tête, afin de mettre au point le meilleur des scénarios. Celui-ci, une fois trouvé, devra se prolonger par sa concrétisation matérielle. Pourtant, il nous faudra trouver du temps pour nous changer les idées, nous ressourcer et ce quotidiennement.
De la qualité de notre vie privée, dépend aussi la qualité de notre travail.
Confiance :
Nous voici sur un nœud en ce qui concerne le domaine de la pédagogie…
Comment considérons-nous l'élève ?
Comme un idiot auquel il faut déverser notre savoir ?
Comme un tricheur qu'il faut contrôler en permanence ?
Comme un fainéant qu'il faut faire travailler ?
L'élève est bien trop souvent considéré comme quelqu'un à qui il est difficile de faire confiance.
Pour reprendre les propres d’Alcide Tsalaï :
« Si tel est le cas, je vous plains car vos années de profession apparaîtront comme une galère infinie. Les élèves feront en sorte de ne pas vous décevoir en collant parfaitement à l'étiquette que vous allez leur coller. ».
Et si nous adoptions la posture inverse ?!...
Faisons confiance à nos élèves.
Oui, ils ont envie d'apprendre !
Oui, ils aiment participer à la création des règles qui vont guider leur travail et l’atmosphère relationnelle de leur classe ! En plus, ils les respecteront volontiers ! Le climat de la classe deviendra alors tout à fait différent.
Bien sûr, il y aura toujours des exceptions.
Le tout est de savoir comment les traiter.
Nous considérons que dans tout groupe humain, il y a 5% de gêneurs pour 95% de personnes de bonne volonté.
La normalité serait alors de faire confiance aux 95% qui finiront par tirer les 5% des gêneurs à eux.
L'enseignement pourra alors s'en trouver plus serein, plus confiant, plus encourageant.
Soyons confiants !
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